L’usage de ce compost est limité aux producteurs : donc aux apporteurs du quartier.

• Pour vos massifs floraux : lors de l'installation d'un parterre, préparez le sol avec de préférence une grelinette (qui préserve le sol vivant et votre dos) et incorporerez de 5 à 8 kg/m² de compost sur les quinze premiers centimètres. Lors des plantations, vous pouvez aussi mettre votre compost dans les trous, en le mélangeant avec la terre. Si vous semez vos plantes, qu’elles soient vivaces ou annuelles, vous pouvez le faire sur sol préparé. Vous effectuerez plus tard un paillage de 2 centimètres maximum, afin de limiter la levée des mauvaises herbes et maintenir l’humidité du sol.
• Sous les haies arbustives : répartissez, lors de l’installation, de 8 à 10 kg/m² de compost en les incorporant sur quinze centimètres de profondeur. En entretien, un amendement tous les deux ans suffit : vous répartirez 2 à 3 kg/m² de compost entre la végétation et binerez légèrement.
• Pour la création de nouvelles jardinières :  un bon mélange est constitué d’un tiers de compost, un tiers de terre et un tiers de sable. Si vous réutilisez des jardinières de l’année précédente, ajoutez 20 % maximum de compost à la quantité de l’ancienne terre. Vous pouvez, de la même façon, l’utiliser pour vos plantes d’intérieur.
• Pour votre pelouse : lors de l’installation, incorporez 8 à 10 kg/m² de compost sur les dix premiers centimètres de terre avant de semer. En entretien, à chaque début de printemps, dispersez 1 à 2 kg/m² de compost, finement tamisé au préalable afin qu’il se répartisse bien entre les brins d’herbe. 

Il faut compter entre six et neuf mois pour qu’un compost soit « mûr ».  Les déchets doivent être parfaitement décomposés et ne plus être identifiables. Le compost doit avoir une texture grumeleuse et une couleur sombre, presque noire et dégager une bonne odeur d’humus, comme en sous-bois.

Si vous avez un doute, mettez trois poignées de compost dans un sac plastique et fermez-le hermétiquement. Si le lendemain le sac a gonflé, le compost n’est pas encore prêt.

Le site de compostage de votre quartier est contrôlé et suivi chaque semaine par un agent de la Communauté de communes (qui effectue un contrôle des apports et de la température du composteur, un brassage pour l’aération, un apport de broyat et le vidage des bacs lorsqu’ils sont pleins).

Pour les protéger de la faune et des risques pathogènes, les composteurs de quartier sont équipés d’un fond en grille. Puis, le compost obtenu est déposé dans un couloir de maturation à l’abri sous une bâche.

Ainsi, toutes les conditions sont réunies pour assurer la réalisation d’un compost de qualité.